Faut-il oser l’investissement diversifié en Bourse avec les trackers ?

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Pour qui s’intéresse à la Bourse et aux revenus passifs, l’Exchange Traded Fund (ETF) ou tracker peut sembler la meilleure formule. Quelle est la raison de son succès ? Est-ce que j’ai pris / je compte prendre des trackers dans mon portefeuille ? C’est ce qu’on va voir dans cet article.


Un panier d’actifs en une seule main

Le principe du tracker est de répliquer les performances d’un panier d’actifs, regroupé thématiquement. En cela, on se rapproche des SICAV et des FCP, avec moins de frais.

Par exemple, au lieu d’acheter les 40 valeurs du CAC40 – ce qui peut être long et extrêmement coûteux en frais, il suffit d’acheter un tracker qui réplique le CAC40. Outre le respect de la composition en nature, le tracker va aussi prendre en compte la pondération dans l’indice.
La réplication est physique (les titres sont réellement achetés) ou synthétique (seule la valeur du titre est retenue).

Pour le même indice (ou sous-jacent), il peut exister pléthore de trackers. La principale raison est que ce sont des gestionnaires d’actifs qui proposent à l’achat ces trackers : chacun peut proposer le sien. On pourra ainsi comparer plusieurs trackers de différents gestionnaires, souvent le plus ancien est le plus fiable car ayant le plus d’encours.
Il est aussi très important de regarder la performance du tracker par rapport à son sous-jacent pour jauger de la pertinence de réplication.

Il existe 4 types de trackers :

  • sur indices de marché : suit un indice et tente de le répliquer au maximum. Ce sont les trackers les plus courants.
  • sur indices de stratégie : panier composé et investi selon des critères particuliers
  • sur indices de matière première : suit une matière première
  • trackers actifs : ne suit pas le sous-jacent stricto sensu mais permettent de jouer sur un effet de levier, de jouer l’inversion du cours, de jouer le scénario sur une courte ou une longue durée, etc.

Comme pour une action, certains trackers peuvent proposer la distribution d’un dividende ou les capitaliser (Dividendes Réinvestis). Intéressant pour une stratégie d’investissement axée dividendes.
Par exemple, si tu prends un tracker CAC40, et qu’il est en distribution de dividendes, tu toucheras tous les dividendes de chacun des titres de l’indice.

Certains trackers sont également éligibles au Service de Règlement Différé (SRD), tu peux donc acheter et vendre le tracker à découvert.

Enfin, niveau fiscalité, c’est la même chose que pour les valeurs mobilières. Placé dans un PEA, on pourra bénéficier à plein de l’enveloppe fiscale : exonération d’impôt des plus-values et des dividendes.

Le tracker, le plan malin pour une stratégie d’investissement long terme ?

Je ne me suis pas encore fait d’opinion sur le sujet, mais heureusement, le Trader du Dimanche nous partage son retour d’expérience sur un tracker actif à effet levier.

Où j’en suis avec les trackers

Il faut savoir que les Etats-Unis représentent 62% de la capitalisation boursière mondiale, quand la France et son CAC40 n’en représentent que 3%. Aussi, acheter un tracker qui laisse plus de place à une dominante monde sera plus représentatif du potentiel marché.

Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore de ligne dédiée à un ou des trackers dans mon PEA.

En revanche, je pense cette année investir sur 2 trackers sans effet levier ni inversion de cours – le CW8 (dominante monde, 1600 actifs)  et un à dominante pays émergents OU Asie – et les faire monter à 10% du total de mon portefeuille.

Et toi, que penses-tu des trackers ?

Photo de Burak K sur Pexels.com