Quand je parle d’assurance-vie autour de moi, j’ai à affaire à plusieurs types de réactions. Celles des gens qui ont compris l’intérêt d’en avoir une et les autres. Je te raconte aujourd’hui les 5 idées reçues les plus souvent entendues et comment j’y réponds le plus souvent.
1. Je ne pourrai pas profiter de l’assurance-vie pendant ma vie
L’assurance-vie est d’abord perçue comme une épargne destinée à la succession, une enveloppe optimisée fiscalement qui permet d’en choisir les bénéficiaires.
Même s’il existe une clause bénéficiaire, le titulaire du contrat, cela reste toi !
Aussi, en cas de besoin, tu peux racheter totalement ou partiellement le contrat, ou encore demander une avance.
2. Je ne peux ouvrir une assurance-vie que chez mon banquier
Il y a pléthore d’acteurs qui commercialisent et distribuent des assurances-vie. Les banques, les assurances, les mutuelles… Il n’y a pas d’exclusivité en la matière !
A partir du moment où tu réponds aux critères d’éligibilité à l’ouverture (résidence fiscale en France, majorité atteinte,…), pas de souci pour souscrire un contrat chez qui tu veux.
En outre, l’assurance-vie n’est pas l’apanage de la France. On peut en retrouver dans différents pays, par exemple au Luxembourg, avec des fonctionnements distincts.
Je te donne mes 3 astuces pour repérer un bon contrat d’assurance-vie.
3. On ne peut avoir qu’un seul et unique contrat d’assurance-vie
On peut avoir autant de contrats d’assurance-vie que l’on souhaite. Que ce soit chez le même assureur ou chez différentes compagnies, il n’y a, à ma connaissance, aucune limite.
Cela permet de dédier des contrats à des objectifs distincts. Par exemple, se constituer une épargne pour des projets, préparer sa retraite, prévoir sa succession, investir pour générer des revenus complémentaire…
Il est intéressant de diversifier pour plusieurs raisons. En cas de faillite de l’assureur, sur des contrats européens, la garantie est de 70000€ par assuré, tous contrats confondus. Si l’épargne dépasse ce montant, il vaut mieux compter sur plusieurs compagnies pour couvrir.
L’autre raison est liée à la performance du contrat. Il est difficile, voire impossible de connaitre à l’avance quel assureur présentera les meilleurs taux. En diversifiant, on peut plus facilement réallouer sur le contrat le plus intéressant à un instant T.
A titre d’exemple, j’ai 2 contrats d’assurance-vie, le premier pour du long terme/retraite essentiellement en fonds euros, et le second pour investir sur des SCPI.
4. Mon argent est bloqué pour un bout de temps !
L’assurance-vie atteint une maturité fiscale 8 ans après son ouverture. Le calcul est fait sur la base des intérêts versés.
Il est possible de réaliser des rachats de contrat à tout moment ! La plupart du temps, l’épargne rachetée est disponible sous 15 jours, certains contrats proposent même un versement sous 72H.
De plus, il n’y a pas de versement obligatoire. Si le besoin s’en fait ressentir, rien n’interdit de suspendre temporairement ou définitivement des versements programmés.
5. Toutes les assurances-vie ont les mêmes performances
On parle régulièrement de fonds euros, mais il est loin d’être unique et similaire pour tous les contrats.
En France, un fonds euros est composé majoritairement d’obligations d’Etat, d’immobilier, d’actions, de liquidités… D’un contrat à un autre, la composition diffère, le poids change, et cela se ressent sur les performances.
Par ailleurs, à côté du fonds euros, l’assureur va proposer des unités de compte, parfois de manière exclusive. Je peux donc choisir le contrat et organiser mon portefeuille et mes objectifs de performance en fonction des unités de compte et du fond euros qui correspondent à mes attentes, en prenant en compte le risque associé.
J’espère que ces éléments t’aideront à reconsidérer autrement l’assurance-vie. A bientôt !