Assurance-vie : 3 choses à savoir pour bien choisir son contrat

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Devant la pléthore de propositions, et des chiffres à foison, comment bien choisir son contrat d’assurance-vie ? Que ce soit pour créer son épargne de précaution, générer des revenus complémentaires immédiats ou futurs, constituer un patrimoine, je te propose de passer en revue les 3 détails qui comptent, selon moi. On y va ?

Mais tout d’abord, petit rappel

Attention : les performances passées ne préjugent pas des performances présentes et futures. Je ne fais pas de conseil ici, je ne suis pas conseillère en patrimoine. Je raconte sur ce blog mon retour d’expérience sans que cela soit une incitation à l’investissement sur des instruments financiers. J’en appelle à ton libre arbitre sur l’utilisation des informations que je te fournis sur le blog en général, et cet article en particulier.

1. Un bon fonds en euros

Dans un précédent article, j’expliquais qu’une assurance-vie propose plusieurs supports de placement : le fonds en euros et le fonds en Unités de Comptes (UC). 

Selon l’assureur, le fonds en euros peut être garanti en capital, c’est à dire qu’il ne peut pas y avoir de moins-value sur les sommes versées.
Certains fonds euros, dits dynamiques, sont accessibles en contrepartie d’un investissement simultané en unités de compte.
Pour rappel, les investissements en unités de compte ne sont PAS GARANTIS EN CAPITAL.
Par exemple : pour l’assureur Suravenir, le fonds Suravenir Rendement (2% pour 2018) et sa version boostée « Suravenir Opportunité » (2,80% pour 2018), accessible uniquement lors d’un investissement minimum de 40% en unités de comptes.

En partant de là, qu’est-ce qu’un bon fonds en euros ? Si on part des statistiques de la Fédération Française de l’Assurance, la moyenne du taux de rendement pour 2018 est de 1,6%.
L’inflation pour 2018 était établie à 1,85%. Un bon contrat devait donc proposer, en 2018, un rendement supérieur à 1,90%.

Si tu as une assurance-vie, jette un oeil sur le rendement pour l’année qui vient de s’écouler, et les intérêts versés. Je t’invite également à regarder par là pour retrouver les meilleurs taux de fonds euros disponibles sur le marché.

2. Des frais réduits

La tendance, notamment sur les contrats en ligne pour les fonds euros, c’est :

  • 0,60% de frais de gestion
  • 0% de frais sur versement
  • 0% de frais d’entrée, de sortie
  • 0% sur les arbitrages (sur internet)

Pour les unités de compte, les frais de gestion varient selon leur nature.
Certains contrats performants sont accessibles en contrepartie de frais de gestion plus élevés (voir chez Afer, GMF, Gaipare,…). A toi de voir selon tes objectifs, il est important de prendre en compte ces frais qui grèveront la performance de tes placements.

3. La politique de redistribution de la participation aux bénéfices

Lorsqu’on place son argent en assurance-vie, celui-ci travaille et génère des bénéfices. L’assureur décide contractuellement du taux de redistribution et c’est cette somme qui permet de rémunérer les contrats. Le reste est mis en provision pour les années moins fastes.

Quelques-uns en font un argument de vente et redistribuent 96 voire 100% du contrat, mais ce n’est pas le cas de tous !
J’aurai tendance à privilégier l’assureur qui partage largement le fruit de ses placements.

En conclusion, même si les rendements ont baissé ces dernières années, l’assurance-vie reste très attractive. Certains assureurs proposent le rachat partiel / total sous 48h. D’autres le permettent au bout de 15 jours. Même investies, les sommes restent disponibles et sur un support fonds euros plus rémunérateur que le livret A, malgré la fiscalité.

Et toi, où en es-tu avec l’assurance-vie ?

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